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Comment faire un potager en permaculture ?

Comment créer votre potager en permaculture ? Des techniques et des astuces à appliquer dès aujourd'hui !

Comment créer votre potager en permaculture ? Des techniques et des astuces à appliquer dès aujourd'hui !

L’histoire de la permaculture

Le terme permaculture a été popularisée dans les années 1970 par Bill Mollison et David Holmgren. C’est initialement la contraction des termes agriculture et permanente. L’objectif de ce système est de créer une forme d’agriculture qui s’inspire du fonctionnement classique de la nature, c’est à dire à la création de synergies entre les plantes, afin d’augmenter la productivité et la résilience des plantations.

Avec les années, ce terme s’est développé à d’autres pans de la vie, pour aujourd’hui représenter une approche systémique qui englobe la santé, l’éducation, la construction, la finance etc…

Dans cet article, nous nous intéressons au concept de permaculture au sein d’un jardin potager, et nous expliquerons comment vous pouvez facilement, à l’aide de quelques astuces concrètes, créer un potager résilient, résistant et riche en biodiversité.

Les techniques de culture

Tout d’abord, créer un potager en permaculture, c’est explorer de nouvelles techniques de culture. Oubliez les grandes parcelles de monocultures où la terre nue est lessivée par les pluies et le vent. Place aux cultures diverses et aux associations positives, aux fleurs et aux aromates et bien sûr, aux paillages.

Ces techniques vous permettront par exemple de cultiver rapidement sur un terrain pauvre ou peu propice à la culture. Le travail du jardinier sera ensuite de faire perdurer ces parcelles, en les amendant pour qu’elles ne s’appauvrissent pas à leur tour. Vous pourrez donc cultiver vos légumes grâce à :

  • La culture sur buttes : Qui consiste à venir créer des buttes d’une largeur de 1m20 et d’une hauteur d’environ 50cm que l’on viendra garnir avec de la terre végétale, du compost, du fumier et un paillage, ainsi que des matières carbonées. L’avantage de ces buttes, c’est qu’elles ne nécessite pas un travail du sol pour commencer à cultiver
  • La culture en lasagne : C’est une culture sur buttes particulière, dans laquelle on va commencer par recouvrir le sol d’un carton afin d’étouffer les herbes présentes en dessous, avant d’y déposer du fumier et des matières carbonées et azotées en alternance. Cette culture permet de commencer une culture très rapidement.
  • La culture en carré potager : Un peu plus esthétique, elle permet de délimiter des surfaces précises et de venir amender le sol à l’aide de terre végétale, tontes et autres dépôts végétaux.

Ces techniques vont vous éviter de devoir travailler le sol, en plus d’être rapide à mettre en place et de vous permettre de lancer des cultures rapidement.

Couvrir le sol du potager

L’un des principes fondamentaux de la permaculture au potager est de ne jamais laisser le sol nu. Votre sol doit en permanence être recouvert d’un tapis végétal.

Pour cela, vous utiliserez de la paille ou du foin pour en faire un paillage, des déchets végétaux de votre jardin, des engrais verts que vous aurez préalablement fait pousser puis fauchés, des tontes de pelouses, des restes alimentaires que vous déposerez en surface (le compostage de surface), du broyat de branches ou tout autre matière végétale dont vous disposez au jardin.

Les avantages de couvrir le sol sont très nombreux. Vous limiterez l’évaporation de l’eau, ce qui est utile notamment lors des périodes de fortes chaleurs. La matière organique ainsi déposée déclenchera une activité biologique et microbienne, qui permettra à votre sol de devenir plus vivant. Cette matière ainsi décomposée par les micro-organismes présents dans le sol, viendra enrichir votre terre en nutriments, vous évitant ainsi de devoir apporter des engrais du commerce pour continuer de cultiver sur les mêmes parcelles.

La structure de votre sol s’en trouvera elle aussi améliorée :

  • Les terres lourdes et argileuses s’en trouveront plus allégées et moins compactes
  • Tandis que les terres trop légères gagneront en consistance pour mieux retenir l’eau

Cette matière organique sera constamment renouvelée, pour que votre sol ne soit jamais à nu. Variez les types de végétaux que vous apportez en paillage, afin de conserver un équilibre Carbone / Azote cohérent. On évitera donc de ne pailler qu’avec des matières très azotées comme les tontes de pelouse, mais on alternera avec de la paille ou des feuilles mortes afin d’apporter des matières carbonées.

Les bâches et les films plastiques utilisés pour éviter que les adventices ne poussent seront à bannir également. En plus d’étouffer le sol, ils l’empêchent de se régénérer et de s’enrichir comme il pourrait le faire avec un paillis, et bien souvent, les matières qui composent ces bâches sont des plastiques ou des dérivés, qui vont contaminer vos sols.

Valoriser les déchets

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

Cette devise s’applique aussi en permaculture ! On va essayer de recycler et de revaloriser un maximum de déchets au potager. Tout d’abord les déchets organiques provenant des restes de repas vont venir garnir le compost, ou se placer au pied des plantes pour alimenter le sol en nutriments, on parlera alors de compostage de surface.

L’installation d’un compost est donc une étape indispensable pour bien développer son potager permacole. Il sera placé dans un endroit légèrement à l’écart des lieux de vie pour éviter les désagréments causés par les odeurs potentielles, mais pas trop loin pour que vous puissiez y déposer régulièrement les épluchures et les restes de nourritures que vous aurez mis de côté.

Ces déchets ainsi compostés pourront être réutilisés pour enrichir votre sol entre deux cultures, faisant ainsi le plein de nutriments.

Vous pouvez aussi considérer la mise en place d’un tas de compost si vous manquez de place. Placez un lit de branches que vous viendrez revêtir de tontes et de restes de légumes. Après 6 mois à un an de compostage, il sera prêt à l’emploi.

Enfin, pour tous les autres aspects du potager, ayez l’esprit ouvert au recyclage :

  • Remplacez les tuteurs par des branches
  • Utilisez les tiges de potentille rampante en guise de fil
  • Troquez les godets en plastique par des bouteilles d’eau ou de lait découpées

Il existe des tas de manière originales de dépenser moins et de polluer moins au potager, et ça aussi, c’est une composante de la permaculture !

Réduire drastiquement le travail du sol

En permaculture, exit le motoculteur et la bêche. Le travail du sol devra être réduit au strict minimum !

Lors de la création d’une nouvelle parcelle de culture, vous pouvez vous permettre de bêcher une fois, afin de rendre le terrain “cultivable”. Mais l’utilisation des motoculteurs est à proscrire totalement. En plus de consommer des énergies fossiles, le motoculteur a pour effet de détruire une grande partie de la vie dans le sol, et de perturber les différentes strates de votre terre.

En effet, la terre est composée de plusieurs strates, et dans ces strates, vivent des micro-organismes qui y sont adaptés. Par exemple, la strate supérieure va être constitué de micro-organisme qui ont besoin d’oxygène pour vivre et se développer, on parlera d’aérobie. Tandis que plus profond dans le sol, d’autres organismes anaérobies, n’auront pas nécessairement besoin d’oxygène pour se nourrir faire vivre le sol. Retourner la terre avec un motoculteur, c’est détruire les habitats des uns et des autres, mélanger les strates et enfermer sous terre ceux qui ont besoin d’oxygène, tout en exposant ceux qui ne doivent pas l’être.

L’utilisation de ces techniques de labours intenses peut conduire à la disparition d’une majorité des auxiliaires présents, c’est pourquoi en permaculture le seul outil accepté est la grelinette, aussi appelée aérobêche.

C’est une sorte de fourche composée de 4 à 5 dents, que l’on va venir utiliser pour aérer et décompacter le sol. C’est un outil simple à utiliser, qui ne demande que peu de force, et qui a pour avantage de respecter la vie du sol et de ne pas mélanger les strates qui la composent.

Respect et accueil de la biodiversité

Pratiquer la tonte raisonnée

L’une des meilleures façons d’accueillir la biodiversité au jardin, c’est de ne rien faire ! La biodiversité est en effet naturellement présente partout dans la nature, là où elle se fait rare ou absente, c’est aux endroits où l’Homme exerce une trop forte pression. C’est donc là où l’activité est réduite au néant ou au minimum que la biodiversité s’épanouie.

Pour laisser un peu plus de place à la biodiversité, vous pouvez donc garder des parties de votre pelouse non tondues. Vous allez voir assez rapidement la biodiversité s’y installer, des espèces de pollinisateurs et des auxiliaires du potager comme la coccinelle, dont la larve se nourrit de pucerons, ou la sauterelle, qui est un prédateur du doryphore.

Un autre avantage de la tonte raisonnée, c’est qu’il donne moins de travail au jardinier ! Et oui, moins on en fait, mieux on se porte ! J’ai personnellement réduit de moitié le temps consacré à la tonte de la pelouse en créant des zones vierges dans mon jardin, tout en me laissant suffisamment de place pour marcher et me balader au jardin. Les zones les plus propices à la tonte raisonnée sont les pentes. En effet, ce sont en général les endroits où il est le moins facile de tondre, une raison de plus de ne pas le faire !

Pour terminer, pratiquer la tonte différenciée va vous permettre de découvrir des plantes sauvages. Vous seriez surpris de voir ce qui peut pousser chez vous de manière naturelle. Vous aurez forcément des plantes comestibles et d’autres utilisables pour soigner le potager ou le jardinier !

Les adventices ne sont pas des mauvaises herbes

Les adventices, c’est ainsi que l’on appelle les plantes non désirées au jardin potager, celles qui poussent spontanément et que l’on appelait parfois plus simplement “les mauvaises herbes”. Dans la pratique de la permaculture, l’observation et la compréhension du monde qui nous entoure, nous incite à revoir notre copie sur ces plantes non désirées, à les prendre en considération.

Elles peuvent d’une part, nous permettre de comprendre l’état de notre sol. En effet, certaines plantes sont des espèces bioindicatrices, c’est à dire qu’elles poussent dans des sols ayant une structure ou une composition particulière. Le rumex et le grand plantain, auront par exemple tendance à pousser dans des sols compactés ou tassés et assez humides. Le lamier pourpre aura lui tendance à préférer les sols calcaires riches en azote. La chélidoine est, elle, indicatrice d’une forte concentration en nitrate dans votre sol.

Dans un second temps, ces plantes peuvent aussi servir à nourrir et à soigner ! De nombreuses plantes ont en effet des propriétés médicinales, que ce soit sur les plantes ou sur les Hommes. Vous allez donc pouvoir trouver des variétés utiles à la confection de purins revitalisants ou prophylactiques comme les purins d’orties et de consoude.

Des plantes ayant des vertus médicinales, que ce soit en application interne (tisanes) ou externe (onguent et macérat huileux), feront aussi leur apparition. Il faudra toujours veiller à bien identifier les plantes que vous utiliserez, car les confusions peuvent être fatales. Mais avec un peu d’expérience et de recherches sur l’identification des plantes, vous pourrez mettre à profit les zones non tondues de votre jardin

Dans mon jardin j’ai pas exemple vu apparaître des fraises des bois, de l’achillée millefeuille et du millepertuis que l’on peut utiliser en tisane ou en macérat huileux et onguent, de la luzerne qui peut servir d’engrais vert, du plantain, utile contre les piqûres de moustiques et de guêpes, ou encore de la prêle avec laquelle je traite mes plants avec les fameux purins de prêle. Et enfin la potentille rampante, une plante vraiment envahissante, me sert pour attacher les plantes à leurs tuteurs, sa tige étant très flexible et résistante, cela m’évite d’acheter du fil !

La faune au potager

En plus de la tonte raisonnée, vous pouvez installer des hôtels à insectes ou encore des monticules de pierres et de bois qui serviront de refuges à de nombreux auxiliaires au potager, comme les hérissons, friands de limaces !

Si vous avez cette possibilité, une autre façon d’améliorer la biodiversité au potager est de créer un point d’eau, une mare par exemple. Accueillir des libellules ou des grenouilles qui sont de vrais auxiliaires au jardin, et qui auront aussi pour mission d’éviter que les moustiques ne prennent possession de votre mare.

Enfin, si vous avez l’espace nécessaire, vous pouvez aussi introduire des poules afin de pouvoir les nourrir des déchets alimentaires en échange de leurs œufs, ou de canards coureurs indiens, qui en plus de pondre des œufs, sont de redoutables chasseurs de limaces et d’escargots.

L’eau dans un potager en permaculture

En permaculture, l’eau doit être au centre de vos préoccupations. C’est en effet une ressource qui se fait de plus en plus précieuse, notamment avec le dérèglement climatique. Il est donc important d’économiser un maximum cette énergie.

Afin d’améliorer votre gestion de l’eau, il faudra se concentrer sur deux points : L’économie et le stockage de l’eau.

Comment économiser l’eau au potager ?

Le premier sujet est l’économisation de l’eau. En effet, le potager peut être très très consommateur en eau, surtout quand on ne prend pas les bonnes dispositions. Il y a plusieurs points simples à appliquer afin de réussir dans cette entreprise :

  • Pailler le sol : Point essentiel en permaculture, le sol ne doit jamais être nu. En plus d’enrichir et de structurer le sol, le paillage va permettre de limiter l’évaporation de l’eau. En effet, un sol nu étant directement exposé au soleil, l’eau qu’il contient s’évapore facilement, notamment en été lors des jours de forte chaleur. Choisissez donc de couvrir votre sol avec un paillage adapté.
  • Arroser au bon moment : Afin de limiter l’évaporation il est important de veiller à arroser au bon moment de la journée. Au printemps et en automne, vous pouvez arroser le matin. Les journées sont assez fraîches pour que l’évaporation soit faible, et cela vous éviterez d’attirer les limaces et les escargots, ce qui serait le cas d’un arrosage le soir. En été par contre, arrosez le soir ! Les journées étant chaudes, c’est la meilleure façon de fournir un maximum d’eau à vos plantes.
  • Choisir le bon système d’arrosage : Afin d’économiser l’eau au maximum, on exclura l’utilisation d’un arrosage par aspersion, qui sont inefficients. On pourra tolérer les tuyaux microporeux dans certaines zones du potager, comme pour les salades sous serre. La solution la plus efficace sera de réaliser de gros arrosages manuels à raison d’une à deux fois par semaine, au lieu de petits arrosages répétés.
  • Utiliser des oyas : Une option à considérer pour contrôler la quantité d’eau utilisée pour votre arrosage ou afin de sécuriser vos plants avant les départs en vacances, ce sont les oyas. Ces pots en terre cuite enterré à proximité de vos plantes, vont distribuer de l’eau directement au racine, pendant une durée de temps plus ou moins longue en fonction de leur capacité.
  • Créer une baissière : Les baissières que l’on nomme aussi les noues ou les “swales” en Anglais, sont des zones que vous allez créer dans un jardin afin de retenir l’eau. Cette technique est notamment très utile dans les terrains en pente qui sont par nature plus difficiles à cultiver, d’autant plus que l’eau y ruisselle sans pénétrer le sol. Avec des baissières vous allez donc pouvoir retenir plus facilement les eaux de pluie et donc limiter les arrosages manuels.

Toutes ces astuces sont à utiliser en fonction de vos cultures, en fonction de votre météo et de votre situation topographique, mais elles vous permettront de faire un grand pas vers un potager en permaculture.

Stocker l’eau au potager

Second point important : le stockage de l’eau. Malgré les économies que l’on peut réaliser, l’eau est essentielle au potager, et il est difficile de s’en passer, notamment durant l’été. L’objectif sera donc d’en stocker un maximum afin de pouvoir arroser vos cultures sans consommer de l’eau du réseau :

  • Les récupérateurs d’eau : La solution la plus simple, c’est celle du récupérateur d’eau. Vous le raccordez à la descente de votre gouttière de toiture, généralement elles sont inclues avec un système de trop-plein, et vous pouvez stocker l’eau de pluie, qui est une eau aérée et riche en nutriments, parfaite pour les arrosages. Si vous avez une grande toiture ou si vous êtes dans une région pluvieuse, vous pouvez brancher plusieurs récupérateurs en série afin d’augmenter votre capacité de stockage.
  • Créer une mare : Une autre option, plus complexe à mettre en œuvre mais très utile au potager : Faire installer une mare sur votre terrain. En plus de stocker de l’eau, elle peut permettre à toute une faune de s’installer pour venir équilibrer votre jardin. Le canard coureur indien nécessite par exemple un point d’eau pour vivre, de même que les grenouilles.

Un potager sans eau ?

Certains jardiniers poussent le curseur encore plus loin, en tentant de gérer un potager sans eau. Cette technique peut donner des résultats, c’est d’ailleurs ainsi que poussent les plantes sauvages : Sans apport d’eau de la part de l’Homme.

Mais il faut garder à l’esprit que l’eau est un élément essentiel dans la croissance des végétaux. Cette pratique extrême est donc à expérimenter, et je dirai qu’elle est plutôt à prendre au cas par cas. Certaines parties de mon jardin se développent sans arrosage, c’est le cas des aromates (menthe, thym, romarin…). Ces plantes sont assez robustes pour se contenter des pluies afin de croître.

Pour les autres plantes cultivées, j’essaie au maximum de suivre les pluies afin de ne pas arroser quand ce n’est pas nécessaire ! J’arrose en moyenne une fois par semaine, mais si la pluie s’invite au jardin entre deux, je repousse mon arrosage. Il m’arrive donc lors des années très pluvieuses, de ne jamais arroser ! C’est le cas de l’année 2024, où il a plu suffisamment entre Mai et Août, j’ai donc réalisé mon premier arrosage le 8 Août.

Je conseille donc d’essayer d’apprendre à stocker et à optimiser la gestion de l’eau au jardin, de s’adapter aux conditions climatiques et de n’arroser que quand c’est nécessaire, plutôt que de s’interdire de le faire.

Valoriser les variétés reproductibles

L’une des façons de créer l’autonomie et d’avoir un potager “permanent” est d’utiliser des variétés non F1, c’est à dire des variétés reproductibles aussi parfois appelées variétés paysannes. Ces variétés vont pouvoir être pérennisées dans votre jardin, en gardant les mêmes caractéristiques d’années en années. Elles vont même pouvoir s’acclimater à votre terrain et à votre météo, et devenir plus résistantes et plus résilientes avec les années.

En fonction des plantes que vous cultiverez, vous allez devoir adopter des habitudes afin de pouvoir récolter et multiplier vos graines chaque année : Laisser des courgettes mûrir afin qu’elles servent de porte-graine, récolter manuellement les graines des soucis, et garder des laitues et des radis en terre afin qu’ils puissent monter en graines.

Au sein d’un potager en permaculture, les variétés perpétuelles et vivaces ont aussi toute leur place. C’est le cas du poireau perpétuel, de l’oignon rocambole, la rhubarbe ou encore les asperges. Ils vous assureront des récoltes sur plusieurs années sans travail de la terre et sans autre soins qu’un suivi du désherbage.

Conclusion

Vous l’aurez compris, créer son potager en permaculture est tout sauf une mission impossible. C’est avant tout un état d’esprit, une curiosité et une volonté de protéger le vivant et de s’adapter au changement climatique à venir. Avec des jardins plus responsables, on se donne la chance de réussir à transformer un modèle d’agriculture vieillissant, basé sur les monocultures et les ajouts d’engrais chimiques, vers un modèle plus durable et plus sain.

En économisant l’eau, en produisant vos propres semences et en cohabitant avec la biodiversité, vous découvrirez un monde rempli de bonnes surprises !

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